Bravo, PB, pour cette improbabologie qui fait sciences, si elle ne fait approbation universelle.
Je ne suis ni médecin ni chercheur en neurologie mais très certainement cent fois plus informé que les pontes en faculté qui m’eussent enseigné voici cinquante ans lorsque mon cerveau de vingt ans écoutait et tentait de tout apprendre. Comme il fait encore ! Il me semble que cinq ans en arrière sont déjà des siècles. Qu’en sera-t-il dans dix, quand les crédits promis s’épuiseront ?
La plasticité neuronale en a deux, années. Elle sait qu’un cerveau du matin vient de se recréer complètement en quelques heures de sommeil, sur des bases, il est vrai, mais qu’elles sont-elles ?
L’embryon part de zéro. La nouvelle tête, non, mais en sera contrainte et devra réapprendre à vivre comme nous le faisons toute les nuits mais sur des bases d’apprentissage qui ne sont plus celles de l’embryon. Est-ce possible pour cette énorme complexité de cent milliards de neurone ?
La vie sait-elle faire, comme le photon, remonter le temps. Cette analogie est stupide mais n’ai pu résister. Les synapses sont-elles capables d’oublier le complexe hormonal qui les a créés, façonnés et organisés, ou les tyroïde, cœur, foi et rein sont-ils universels et standards ou n’ont-ils eux-mêmes appris à vivre ensemble qu’avec le soutien central de « leur » cerveau?
Pour la tête complète, on ne change que le bas et les yeux, oreilles, nez et langue reste les mêmes. Mais ce sera un nouveau-né quand même.
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Par : papyscha
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